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3 km

de nouvelles pistes cyclables

18 ha

de parc

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Le défi

Depuis les années 1970, des « bandes de réservation » sont inscrites dans les plans régionaux en Flandre autour des voies navigables, des infrastructures routières et des lignes de chemin de fer afin d’adapter ou d’étendre celles-ci. Il existe ainsi deux anciennes bandes de réservation au nord de Courtrai, initialement prévues pour l’aménagement de deux nouvelles voies d’accès.

Mais plutôt que de construire dans cette zone une énième route destinée aux voitures, la ville de Courtrai a délibérément choisi d’y implanter des pistes cyclables et des parcs de qualité.

Plusieurs plans indépendants ont déjà été élaborés. Le défi consiste à les connecter pour créer ainsi une unique liaison verte de Courtrai à Bissegem.

La solution

La ville de Courtrai s’est associée à Arcadis pour mettre au point une vision globale de l’ensemble du processus. Nous l’affinerons ensuite au cours de différentes phases que nous superviserons de la conception à la mise en œuvre.

La première étape débutera au printemps 2023. Les rues suivantes seront alors concernées par les travaux : Molenstraat, Weverstraat et Koninginnelaan. Il s’agit de routes plus larges où on plantera davantage de plantes vivaces et d’arbres. Un premier pas vers la liaison verte. Une piste cyclable à double sens en site propre et un chemin pour les piétons y seront également aménagés.

Au cours de la phase suivante, ce sera au tour du Buurtpark Disgracht, pour lequel l’appel d’offres est prévu à l’automne 2023. Ici encore, nous optons résolument pour des sols meubles et plus de verdure et d’espace afin d’améliorer la qualité de vie et celle de l’environnement.

En fonction du budget et de la propriété foncière, la ville de Courtrai examinera alors les phases ultérieures.

L'impact

Ce projet de « liaison verte » a un impact positif dans trois domaines différents.

Premièrement, la mobilité. Les cyclistes et leur sécurité sont mis en avant. La ville délibérément choisit de ne pas jouer à nouveau la carte du trafic automobile et opte résolument pour le principe STOP. Celui-ci opère la hiérarchisation des modes de déplacement, la priorité étant accordée aux piétons (Stappen), puis aux cyclistes (Trappen), aux transports en commun (Openbaar vervoer) et, enfin, aux véhicules motorisés privés (Privévervoer). 

Deuxièmement, il s’agit d’une réponse aux problèmes climatiques dans un environnement urbain. Opter pour plus de végétation en lieu et place du béton a un effet immédiat sur l’écologie urbaine, la biodiversité et le réchauffement et l’assèchement de la ville.

Troisièmement, avec cette infrastructure cyclable et verte, on mise non seulement (comme le nom l’indique) sur le vélo et la nature, mais aussi sur tout ce que ces aspects impliquent. L’aménagement d’un réseau de parcs permet de créer des espaces de rencontres et d’activités. Le tissu social de la ville sera renforcé par la mise en place d’aires de repos, de sentiers pédestres, d’aires de pique-nique, etc.


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