Plan environnemental de base pour les populations Quilombolas

Chaque fois que nous intervenons dans un nouveau territoire, nous devons faire très attention aux populations qui y vivent. Faire partie d'un territoire ne consiste pas seulement à vivre à un certain endroit et à occuper un espace. Il s'agit d'identité, d'appartenance et de collectivité. En général, ces populations sont vulnérables, vivent dans des conditions précaires et leur potentiel n'est pas reconnu. Il est donc difficile de les motiver à participer à de nouvelles actions proposées par des étrangers. Il est primordial de faire preuve de beaucoup d'empathie et d'écouter attentivement les demandes de la population.

Pour que ce projet soit une réussite, il a fallu renforcer le canal de communication entre le client, la population quilombola et le gouvernement local. Outre les défis sociaux et culturels, le territoire est situé dans une région très sèche, où il existe de nombreuses difficultés en termes de mobilité. Pour autant, un public très diversifié et présent a participé activement au projet, ce qui nous a permis d'obtenir de meilleurs résultats que prévu.

Grâce à ce projet, il a été possible de montrer à notre client et à la population quilombola comment un canal participatif fort, combiné à des actions totalement transparentes, peut garantir le succès des travaux effectués. En plus de la construction participative du siège des associations communautaires, il a été possible d'améliorer le sentiment de collectivité et d'appartenance des populations par rapport à leur territoire. Par conséquent, nous n'avons rencontré aucun problème pour obtenir la licence environnementale et sociale pour la mise en œuvre et l'exploitation du projet. Au contraire, la collaboration à plusieurs mains a garanti son succès.